In 1835, in order to cope with an ever increasing number of infants left alone during the day while their impoverished mothers had to go to work in factories, refuge rooms were put in place in some towns. They were like day-nurseries for underprivileged children. With their establishment, it was hoped these children would be kept off the streets where they otherwise caused problems.

Marie Carpantier always wanted to be a poet but she finds a job as the manager of one of the refuge rooms. At first, she reluctantly accepts her new responsibilities, disheartened by the children's rowdy behaviour and the lack of education, hygiene and guidance and the absence of any funding. However, she comes to believe that it is possible to do so much more than just keeping an eye on them. With a strong will, she sets about catching the children's interest in order to give them at least a basic level of education and above all to teach them to read and write before they themselves go to work in a factory at the age of 7. She devotes all of her time to the cause and succeeds in her battle to create a proper school which turns out to be the ancestor of our modern secular nurseries.

L’origine de la création de l’ancêtre de l’école maternelle publique

En 1835, un nombre croissant d’enfants en bas âge sont laissés seuls pendant la journée, leurs mères étant contraintes, d’aller travailler en usine. Des salles d’asile sont mises en place dans certaines villes, sorte de garderie pour enfants défavorisés.

Alors qu’elle rêve de devenir poète, Marie Carpantier est nommée responsable d’une de ces salles d’asile. Si  elle accepte ses nouvelles responsabilités à contrecœur, découragée par le comportement de ces enfants souvent rebelles, sans éducation, sans hygiène ni discipline, et par l’absence totale de moyens, elle réalise rapidement qu’il est possible de faire beaucoup plus qu’une simple garderie.

Portée par la force de sa conviction, elle se donne comme mission de parvenir à capter l’intérêt de ces enfants pour leur offrir un niveau minimum d’éducation, et surtout à leur apprendre à lire et à écrire avant qu’ils ne commencent à travailler, eux aussi, en usine, à l’âge de 7 ans.

Elle y investira toute son énergie, et grâce à son combat, réussira à créer une véritable école, qui sera l’ancêtre de nos écoles maternelles publiques et laïques.