When a teenage boy breaks free of his uptight mother and struggling musicproducer father, wanting to punish them for their separation, how does he channel all that righteous adolescent rage? As always, through rock’n’roll – that which “burns up all the excess fat that suffocates the brain”. It’s a passion shared by both father and son. It’s a source of renewed hope for the father, even though he’s well aware that this music draws its energy from despair. With his drug-pushing mistress and slightly round-the-bend press attaché, he dives back into the world of music studios

and frenzied gigs. The bond between father and son starts to heal and then become strained as the darkness closes in.

Quand un fils échappe à tout contrôle, faisant payer à une mère psychorigide et un père producteur de musique dans la débine, une séparation qui l’a mis en danger, que lui reste-t-il pour laisser passer la sainte et belle fureur de l’adolescence ? Comme toujours : le rock’n roll, « qui brûle les graisses superflues, celles qui asphyxient le cerveau. » Passion commune du père et du fils. Le père reprend alors espoir, même s’il sait à l’avance que cette musique se joue obligatoirement avec l’énergie du désespoir. Accompagné de sa maîtresse pourvoyeuse de médocs et d’une attachée de presse un peu foldingue, il replonge dans l’univers des studios du temps de sa splendeur et des concerts survoltés. Les liens du fils et du père vont alors se nouer et se tendre sous le signe de la noirceur.